18 logements accession sociale – PAE La Glacière – Mérignac

Inscrit dans le périmètre du projet du PAE de la Glacière, le projet répond à la nécessité d’intégration dans une logique de façade continue, face au projet très typé de Rudy Ricciotti. Tous les logements sont traversants : les séjours sont tournés vers le cœur d’îlot au Sud, les chambres côté rue. Les circulations verticales sont implantées côté Sud, elles distribuent directement les terrasses qui deviennent donc aussi des espaces de transition vers l’intérieur des appartements. Le rez-de-chaussée est entièrement occupé par le parc de stationnement pour des raisons économiques et de rentabilité vis à vis de la forme du terrain.
L’architecture synthétise ces singularités programmatiques et contextuelles pour former un ensemble cohérent, protecteur côté urbain et perméable côté jardin, un lieu qui conjugue sans heurts intimité et lien social.

76 logements – Bruges Le Tasta

Ce projet s’inscrit dans le projet global de la phase 2 de la ZAC du Tasta, conçu par FLINT. Figure de proue du projet urbain et paysager, il ponctue le parc linéaire à proximité directe du lac.
Le jeu des volumes crée des séquences qui gomment l’horizontalité de l’implantation et du socle du parking semi-enterré, en proposant des variations de hauteurs jusqu’à l’émergence, qui ponctue l’angle stratégique. Tous les appartements sont traversants ou multi-orientés et disposent de belles vues dégagées vers le lac ou les parcs, ainsi que de très larges terrasses attenantes à un cellier semi-extérieur.
L’îlot intègre un parc privé à l’usage des habitants, qui monte graduellement vers la « terrasse des voisins », espace commun posé sur le socle du parking et donnant vers le lac.

Réhabilitation des façades de la résidence Le Voltaire – Talence

Au milieu d’un magnifique parc boisé, la résidence Le Voltaire réunit environ 400 familles dans quatre bâtiments dont 3 barres de 15 étages datant des années 1950, d’une architecture typique de la période de relogement de l’après-guerre. La réhabilitation des façades était urgente : certaines parties étaient quasiment délabrées, et l’ensemble s’imposait dans le paysage de Talence comme des falaises monochromes d’un beige fatigué.

Les études ont porté jusqu’au DCE sur plusieurs options incluant un volet ravalement, un volet amélioration des performances thermiques, et une mise aux normes et à neuf du bâtiment des locaux communs. Le choix des copropriétaires s’est porté sur le seul volet ravalement. Une étude colorimétrique a présenté trois thèmes, en vue d’un vote en assemblée générale.

Le projet révèle la complexité des découpes et des plans de façade, tout comme la variété des modénatures de cette architecture particulière, ainsi réconciliée avec la beauté du parc et l’environnement urbain.

70 logements sociaux – ZAC Ginko à Bordeaux

Le projet réunit 70 logements sociaux (locatifs et en accession), un centre médical et un parc de stationnement en rez-de-chaussée. L’ensemble s’insère dans la logique de l’écoquartier Ginko, en proposant l’installation d’un véritable parc sur dalle plantée, en cœur d’îlot. Le site est placé en lisière d’un espace public censé accueillir la Maison de la Danse et l’église du quartier, en proue de l’articulation sud du projet global.
En plus du parc commun aux habitants, tous les logements bénéficient d’un espace extérieur privé généreux. La sobriété des bâtiments des logements contraste avec le jeu du traitement filant en épais claustra de bois, qui filtre les vues des terrasses et coursives, du socle accueillant le centre médical, des accès, des locaux communs, etc.
En limite sud du site, une voie pour déplacements doux, généreusement plantée, est ponctuée par un talus qui la relie au parc sur dalle dans un mouvement paysager qui révèle la riche palette végétale du projet.

31 logements locatifs sociaux – Pessac

Le projet réunit 21 logements collectifs et 10 maisons individuelles rue Duluc à Pessac. Le site, complexe, s’insère en profondeur dans un tissu semi-urbain et comporte une zone d’espaces boisés classés à préserver. Le voisinage direct est varié : une école, un bois, des pavillons. L’implantation des bâtiments se veut cohérente par rapport à cet environnement et aux objectifs énergétiques (BBC) : les logements sont tous orientés vers le Sud et traversants, regroupés en collectifs R+2 côté rue et école, et en individuels mitoyens en cœur d’îlot. Des placettes permettent de distiller de l’espace social dans l’ensemble, et les places de stationnement des collectifs sont couvertes par un treille végétalisée. La structure intègre à la fois le bois et le béton, une peau structurelle en ossature bois habillant des planchers et refends maçonnés.

 

200 logements sociaux et privés – Ilot Ca1′ – ZAC de la Route de Toulouse – Bègles

La consultation, menée par DOMOFRANCE et PICHET sous l’égide de la ville de Bègles, de Bordeaux Métropole et de La FAB, inscrivait l’îlot dans une transition entre le quartier Terres Sud et les aménagements de la ZAC de la Route de Toulouse dont il est un des éléments principaux.
Le projet propose de créer un lien fort entre la nature existante et l’habitat, en reprenant les noues paysagères de Terres Sud, en préservant et dynamisant l’écosystème du lieu, et en faisant jaillir le paysage foisonnant du coeur d’îlot sur le parvis urbain donnant sur la voie de tram.
Les toitures restituent la végétation obérée par l’implantation des bâtiments, en proposant des usages aux habitants (aires de jeux, potagers, bosquets, lieux de contemplation…). Sur le front urbain, les logements sont disposés en immeubles villas avec rue centrale, largements ouverts sur le paysage et la ville. En coeur d’îlot, des appartements disposent tous d’un espace extérieur privé (loggias, terrasses) donnant sur le parc. Des jardinières à forte contenance permettent d’intégrer une végétation arbustive aux terrasses et de la faire foisonner sur les façades.
L’habitat est tourné vers la nature qui l’entoure et l’intègre, dans un équilibre généreux et paisible.

Hameau de Peyjouan – 33 logements sociaux à Saint-Sulpice-et-Cameyrac

L’appellation « Le Hameau de Peyjouan » n’est pas une imposture : ce projet intègre un groupement plus ou moins compact d’habitations dans un site, le lieu-dit Peyjouan, dont il conserve les qualités paysagères. Dans les usages et le fonctionnement qu’il propose, il combine lien social et intimité, solidarité et épanouissement familial et personnel.

Le programme prévoit des typologies allant du T1 au T4, dont la distribution sur le site favorise une mixité des habitants et suscite une vie commune intergénérationnelle. Un espace collectif résidentiel et des espaces extérieurs (placettes, espaces verts) sont à leur disposition, pour accueillir toutes formes de rencontres et d’échanges.

 

Ce lieu de vie a été conçu sous la forme d’un éco-hameau, où malgré la densité les surfaces de sols imperméables ont été réduites au maximum. Les véhicules sont regroupés dans des poches de stationnement, ce dernier étant impossible le long de l’unique voie carrossable à l’exception des places pour visiteurs à l’entrée de la boucle.

Cette dernière est régulièrement recoupée par le réseau de circulations piétonnes, majoritaire et prioritaire, qui relie toutes entrées aux placettes, aux locaux communs et aux espaces verts accessibles à tous.

 

Les logements bénéficient tous d’un abri extérieur directement accessible à côté de leur entrée, pouvant accueillir toutes sortes de rangements, et directement reliés aux jardins privatifs.

Au nord, un ensemble semi-collectif en R+1 propose des appartements en rez-de-chaussée, et d’autres à l’étage avec terrasse équipée d’une pergola/structure capable pour y fixer ombrières et hamacs.

 

La structure est maçonnée en béton cellulaire, ne nécessitant pas d’isolation intérieure, ce qui permet une bonne inertie thermique très favorable au confort d’été, sachant que les logements sont tous traversants pour une bonne ventilation. Le tout est abrité par une couverture en tuiles sur charpente en bois.

 

Le projet a recours au réemploi : les pierres issues de l’ancienne grange, déconstruite pour les besoins de l’opération, ont été récupérées et disposées le long des voies en tant que bornes anti-stationnement.

44 logements sociaux – Bassins à Flots Bordeaux

Le terrain est situé rue Delbos à Bordeaux dans le PAE des Bassins à Flot, îlot B4b, sur l’emplacement d’une ancienne décharge. Il adapte les prescriptions d’implantation définies par l’Atelier des Bassins et le pilote de l’opération, l’agence SAMAZUZU, qui prévoyaient une suite de plots le long de cette parcelle étroite et allongée. MCVD a proposé que les toitures soient prolongées au-dessus des failles intermédiaires, pour y abriter les circulations verticales et créer des effets de profondeur vers l’intérieur de l’îlot. Chacune donne sur un arbre planté dans la trame du parc de stationnement partiellement couvert par le bâtiment.

L’ensemble prend ainsi une échelle adaptée par rapport aux masses bâties importantes du reste de l’opération, et propose une ondulation rythmée par les toitures en sheds.

Les logements traversants ou à trois orientations, bénéficient tous d’un espace extérieur généreux tourné vers le cœur d’îlot, sous forme de terrasses, ou de jardins suspendus aménagés sur les dalles de couverture du parking.

20 logements privés – Bordeaux

Sur la future place publique, la nef crée un signal avec son statut d’émergence (R+5) dans une séquence équilibrée. Son traitement architectural illustre ce statut, tout en reprenant le  vocabulaire des serres : corps bâti étroit et élancé aux façades largement ouvertes et ajourées, sous une toiture à deux pentes partiellement transparente avec pignon sur rue, elle abrite un grand espace de distribution tourné vers la place et le jardin intérieur. Elle est une référence directe à l’atrium sous verrière qui organisait les espaces du garage Pelage, et dont elle reprend à peu près l’implantation sur le site.

Les façades des autres éléments bâtis sont traitées en maçonnerie enduites de teintes claires, où les ouvertures (baies vitrées ou loggias / terrasses) ont été pour la plupart regroupées dans de grands ensembles, faisant là aussi référence à l’architecture du garage Pelage.

Ce principe, où les  ouvertures et les baies couplent les étages deux à deux, atténue le ressenti de l’échelle de l’opération. Dans le traitement de l’immeuble collectif, ce système de façade est continu, absorbant le pan coupé en plan à l’angle entre la rue Dulamon et le cours Balguerie-Stuttenberg, dans un seul et même jeu géométrique.

Les fonds de loggias, ainsi que les façades du R+4 du bâtiment collectif, qui est en retrait, sont traités en bardage de bois.

Ces bâtiments sont posés sur un rez-de-chaussée principalement occupé par le parc de stationnement, à l’exception du hall d’entrée sur la future place, d’un logement avec espace activité attenant sur l’angle rue Dulamon / cours Balguerie-Stuttenberg, et du RDC de la maison donnant sur la rue Bourbon.

A l’intérieur de l’îlot, ce socle est couvert par un jardin suspendu planté à l’usage des habitants de l’opération (jardins privés et aires de circulations communes partagées).

22 logements sociaux H&E – La Teste de Buch

Le projet installe 22 logements locatifs sociaux sur une pinède. La COBAS, initiateur de l’opération, et le maître d’ouvrage ont souhaité dès l’origine que le projet réponde aux exigences du développement durable à travers la labellisation Habitat & Environnement, alors toute récente. Le projet propose un mode de construction ayant recours au bois (ossature et charpente), avec une intégration architecturale des équipements particuliers, comme les capteurs solaires de production d’eau chaude, ou les pompes à chaleur par exemple.
Le projet prend le parti de profiter pleinement du terrain en jouant sur les limites entre l’espace domestiqué des jardins et la pinède du site, dont le maximum d’arbres a été conservé.

Les logements cohabitent en semi-collectif, chacun étant doté de son entrée individuelle. Les logements de l’étage bénéficient d’une terrasse, et ceux du rez-de-chaussée d’un jardin limité par des haies ou des ganivelles. Le reste du site n’est pas clôturé, à l’exception de la limite nord avec des parcelles privées.

L’architecture joue des trames et des rythmes verticaux et horizontaux : couvre joints surdimensionnés du bardage, filtres de ganivelles ou claustras de bois garantissant l’intimité entre voisins, joints debout de la toiture zinc… le tout sous les ombres changeantes des pins.